Acteurs de l’économie-La Tribune a organisé Mardi 26 avril à l’auditorium du musée de Grenoble, une conférence « Innovation : nom féminin – l’innovation a-t-elle un sexe ? » Sont intervenus Isabelle Guillaume, déléguée générale du Pôle Minalogic, Christine Rozand, directeur de programme et directeur de recherche de Biomérieux, Christophe Such, directeur projets innovants chez Orange, Séverine Le Loarne, titulaire de la chaire « Femmes Et Renouveau Economique » à Grenoble Ecole de Management (GEM).
Ce que j’en ai retenu :
-l’entrée genre n’est pas la bonne entrée : qui dit innovation dit tournure d’esprit, curiosité pour comprendre un problème et trouver une solution, mais dit aussi capacité collective. Des qualités qui ne sont pas liées au genre.
-la faiblesse du nombre de femme dans les métiers de l’innovation est étroitement liée à la question de l’éducation et de la formation. L’orientation reste stéréotypée.
-la mixité hommes/femmes et la mixité culturelle sont des facteurs de richesses. La pression concurrentielle joue en leur faveur.
-l’innovation est une affaire économique. Elle se distingue de la créativité et de L’innovation. Derrière l’innovation il y a du business. L’innovation est selon l’OCDE « La mise en œuvre d’un produit (bien ou service) ou d’un procédé nouveau ou sensiblement amélioré, d’une nouvelle méthode de commercialisation ou d’une nouvelle méthode organisationnelle dans les pratiques de l’entreprise, l’organisation du lieu de travail ou les relations extérieures. »
-Même si l’innovation ne doit pas être confondue avec l’entrepreneuriat, on ne peut pas être entrepreneur sans être innovant. Avec l’entrepreneuriat on peut innover sur les usages.
-les modes de vies ainsi que le rapport au travail évoluent. Le monde change. Il faut écouter les tendances, être en veille sur les technologies et trouver un usage.
-il faut de la volonté de la conviction. Les femmes qui réussissent doivent donner de l’espoir. Elles ont en cela un devoir d’exemplarité.